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La cathédrale de Notre- Dame de Paris et l’abbaye de Westminster en sont deux incontournables fleuro

Science et pouvoir visionnaire


Les francs-maçons s’inscrivent dans la continuité des bâtisseurs chrétiens. Les oeuvres de pierre évoluaient au rythme de l’élargissement de la communauté des pratiquants et du pouvoir du clergé.


Ouvert aux vents, le modèle du temple gréco-romain s’avérant trop exigu on adopta le plan basilical en carré long qui permettait d’abriter davantage de fidèles.


La croix devenue omniprésente imprimait également son caractère à la forme des édifices, d’abord avec un transept, ensuite, initiative plus ambitieuse, avec un double transept.


Les chapelles étaient destinées à la prière « en formation réduite », les collégiales abritaient une communauté de chanoines, et les cathédrales la demeure d’un évêque. L’architecture romane précéda celle du gothique si riche en innovations et prouesses techniques parmi lesquelles les arcs-boutants et la voûte d’ogive.


La cathédrale de Notre- Dame de Paris et l’abbaye de Westminster en sont deux incontournables fleurons.


Les connaissances de leurs concepteurs, aujourd’hui en partie perdues, ne cessent de susciter l’admiration : mathématiques, géométrie, physique, ils semblent maîtriser tous les savoirs requis. Surtout, ils possédaient ce supplément d’âme duquel jaillissaient les géniales intuitions qui font l’harmonieuse beauté des cathédrales.


Pensons à Villard de Honnecourt dont les fameux carnets de croquis ont pu parvenir jusqu’à nous, presque miraculeusement, dit-on.


Ou à Christopher Wren, franc-maçon du Métier qui fit reconstruire d’après ses plans la majeure partie de Londres ravagée par les flammes en 1666.


Avant eux tous il y eut le Romain Vitruve ( 90-20 av. J.-C. ), maître incontesté de l’Antiquité classique, le plus ancien des architectes connus en Occident.


Les cathédrales !


Combien d’entre les francs-maçons n’en auraient probablement rien su sans les Frères « plancheurs » qui ont exposé le sujet dans les ateliers ?


Les livres spécialisés ne manquent pas non plus.


En pays romand, l’un d’eux s’intitule Notre-Dame de Lausanne, cathédrale bourguignonne publié en son temps par les soins de Jean- Pierre Laubscher d’« Espérance et Cordialité » et directeur des Editions du Grand-Pont.


Il évoquait le sculpteur Matila Ghyka, affilié de « Quatuor Coronati », qui l’avait introduit « à la belle histoire d’une aventure à l’analyse des symboles de nos vraies cathédrales gothiques, sinon alchimiques, hermétiques, ou isiaques, au gré du regard éclairant. »


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