top of page

L'Universalisme du Rite Ecossais Ancien et Accepté, Hubert Greven, 33e

Foto do escritor: My FraternityMy Fraternity

De tout temps, l'homme a été et demeure « l'animal métaphysique », selon la définition des ethnologues.  Il se pose constamment cette triple et éternelle question : « Que sommes-nous ? D’où venons nous ? Où allons-nous ? ». Pour répondre à cette question existentielle qui est à la base même de l'essence humaine, les religions ont posé l'existence d'un Esprit Divin Universel, dont l'humanité entière  n'est que la manifestation la plus visible.

Dans mon allocution de la dernière fête de l'Ordre écossais, l'étude que j'ai proposée de la notion de Dieu à partir du Prologue de l’Évangile de Jean me permet d'utiliser  ce terme sans avoir à l'expliciter ou à le justifier, sachant que vous ne serez pas heurtés dans votre conscience, mes Frères, si vous vous souvenez que sa signification première est "Parole" et "Lumière" et que le Rite Écossais  Ancien  et Accepté l'utilise en dehors de toute conception dogmatique.

La notion de la divinité est universelle et remonte à l'existence du premier homme sur terre qui a tenté de percer les mystères  naturels qui l'entouraient. Toutes les religions, toutes les sociétés à caractère initiatique, croient à l'existence d'un Être ou d'un Principe suprême. La Franc-Maçonnerie ne fait pas exception à cette règle. Je vais tenter de préciser ce que représente le concept de Dieu pour les différents systèmes de pensée puis, dans un deuxième temps, nous verrons en quoi la Franc-Maçonnerie du Rite Ecossais Ancien et Accepté se distingue par rapport à ces systèmes, pour terminer sur une conclusion mettant en valeur sa  différence  essentielle, l'universalisme.


 

La notion la plus répandue de Dieu est celle d'un Être immortel, infini, créateur, tout-puissant, comme la lumière qui rayonne du soleil. Du reste, comme nous l'avons vu l'an dernier. ce terme dérive d'une racine indo-européenne qui signifie, entre autres, «lumineux».

Mais la croyance en Dieu prend des formes très diverses. Le polythéisme, croyance en des dieux multiples, projettes-en des dieux distincts certains types d'activités ou certaines fonctions : dieux de l'amour, de la guerre, de la justice, des labours, etc. Le panthéisme considère que tout est Dieu : les choses terrestres sont les manifestations éphémères d'une unique réalité A l'inverse du polythéisme, le monothéisme est l'affirmation de l'existence d'un Dieu unique, créateur de l'univers.

Il convient, toutefois, de distinguer l’idée de  Dieu de l'idée de  religion. En effet, il peut exister des religions sans Dieu, comme le Bouddhisme orthodoxe qui ne se préoccupe pas de l'Être suprême, inconnaissable. Dieu peut, d'autre part, exister sans qu'un culte lui soit rendu, comme par exemple le Dieu des philosophes, le Dieu d’Aristote, ou encore "l'acte pur", de certains successeurs de Hegel.

Dieu peut être connu ou du moins son existence affirmée, par deux voies : celle de la raison spontanée ou réfléchie, et celle de la révélation. La naissance spontanée d'une certaine idée de la divinité dans les esprits humains est expliquée différemment par les ethnologues et  par les philosophes.



 

Pour les ethnologues, les dieux seraient une immortalisation des héros fondateurs de la tribu et de la cité ; images sublimées des hommes, de leur mode de vie, de leurs combats  et de  leurs amours,  ils seraient une projection des modes humains de  vivre  reposant  sur des  mythes. Les mythes traduisent les conceptions sociales et  morales  d'un  peuple en un moment de son histoire, et évoluent en même temps que ses conceptions. Ils donneraient une valeur de code et de modèle à la coutume des grands. Ou bien encore, ils seraient une transposition dans l'absolu des aspirations de l'âme humaine : puissance, justice, richesses, amour, dont la fragilité ici-bas fait rêver d'une solidité éternelle.

L'hypothèse sociologique la plus connue, qui  distingue  six étapes dans l'évolution des idées sur la divinité : forces occultes, animisme, fétichisme, polythéisme, panthéisme, monothéisme - auxquelles on pourrait de nos jours ajouter une septième étape, l'athéisme  -  ne repose pas sur des bases universellement valables. C'est une  construction théorique répondant à une logique purement conceptuelle, à une conception très rationalisée de l'évolution, mais qui ne rend pas compte des réalités historiques.


 

La réflexion philosophique a suivi une autre voie. Elle a cherché la raison d'être des éléments fondamentaux de ce qu'elle  connaissait  : tout étant mobile et mû dans la nature, le mouvement présuppose un moteur immobile et non mû au-dessus de la nature. Tout étant contingent et périssable, l'existence  ne  peut  procéder que d'un être nécessaire et immortel ne tenant son propre être de nulle source que de lui-même. Toutes les valeurs et finalités inscrites dans la nature ou dans la volonté.

humaine sont relatives et limitées, elles présupposent un absolu qui leur confère leur part d'universalité. Quel que soit  le  caractère  fondamental de la connaissance, de l'être, de l'action et de la vie que la raison examine, il peut la conduire à l'affirmation d'un absolu qui donne à ce caractère son fondement, son sens, sa  valeur.  Cette question  est  celle des philosophies de la transcendance.

Les philosophies de l'immanence considèrent, au contraire, que cet absolu est dans le devenir même, qu'il n'a pas une cause hors du monde mais une causalité dans le monde, que les considérer dans sa totalité contient sa propre loi, enfin que Dieu n'est pas, mais qu'il se fait.

D'autres philosophies tendent à réaliser la synthèse des deux courants : Dieu est effectivement présent en toute créature, puisque tout être procède de lui et serait réduit au néant sans cette présence immanente: toute l'énergie de l'univers est plus que suspendue à l'énergie primordiale, elle en est pénétrée. Dieu, toutefois, ne s'identifie pas à sa créature, qui reste par définition mobile et contingente ; il jouit d'une existence propre, infinie, transcendante. Mais sa présence active dans l'univers semble devoir commander une évolution de ce même univers dans le sens d'une progressive divinisation, c'est-à-dire vers toujours plus d'intensité vitale, plus de conscience, plus de spiritualité, plus d'unité. Telle est l'orientation de la pensée de Teilhard de Chardin.

L'expérience mystique, enfin, analysée par William James, Bergson, Gabriel Marcel, Jacques Maritain, est également un témoignage de l'existence de Dieu et donne quelque idée de sa nature : c'est la conscience du divin opérant dans l'homme.

 

Dieu s'est aussi, selon les religions, révélé  par les  patriarches, par les prophètes : Abraham, Moïse, Jacob, Isaïe, tout le cortège des prophètes d'Israël. Telle est la position des grandes religions monothéistes: le Judaïsme, le Christianisme, l'islamisme.

 
 

On voit donc que l'idée de Dieu est universelle, mais la conception que se fait l'homme de la Divinité est en rapport avec son propre développement. De tout temps et en tous lieux. l'homme a tenté de définir Dieu en le rêvant commun à tous les mortels. S'il est vrai que, comme l'affirme l'Ecriture, Dieu a créé l'homme à son image. l'homme dans bien des cas le lui a bien rendu qui a créé Dieu à  l'aune  de sa  propre réflexion, en en faisant un reflet de sa  personnalité.  Tant  et si bien qu'il y a autant de dieux qu'il y a d'êtres qui pensent.


 

Ce qui est contestable pour le franc-maçon du Rite Écossais Ancien et Accepté, c'est que ces conceptions de la divinité sont soit trop larges et donc vagues, soit trop restreintes et donc contraignantes. Ce qu'il ne peut accepter, surtout, ce sont les dogmes dans lesquels les religions prétendent enfermer le culte, nécessaire pour elles, de l'homme à l'égard de Dieu. Ces dogmes, imparfaits et étroits, engendrent le fanatisme religieux, l'intégrisme, les superstitions et les persécutions.

La franc-maçonnerie se distingue de ces religions et écoles de pensée. Elle n'est pas une religion au sens généralement accepté du terme. Au sens commun du mot, la religion est le culte rendu à une divinité. Or, même si nous invoquons à l'ouverture des Travaux l'assistance du Grand Architecte de l'Univers, on ne vient pas en Loge pour y adorer l’Éternel. Comment, d'ailleurs, pourrait-il en être ainsi dans une assemblée qui est renommée pour admettre en son sein, sans exiger aucun renoncement ni adhésion au moindre dogme, les adeptes de toutes les croyances aussi bien que ceux qui se targuent de n'en avoir aucune?

La franc-maçonnerie, qui s'est développée dans un milieu chrétien, traduit par ses rites et ses symboles l'ésotérisme allant  bien au delà de la chrétienté. Le Rig Veda dit : "L’Éternel est un, mais il a beaucoup de noms", ce qui est à rapprocher de la déclaration de Jean dans son Évangile, «Il y a plusieurs demeures dans la maison du père» (XN 2). En effet, le Principe suprême du Judaïsme. Yod-Hé-Vav-Hé, qui représente l'union du principe créateur  mâle avec le principe  femelle,  a été  repris et modifié par le Christianisme qui s'en est fait un Dieu personnel.


Or, conformément à la déclaration de Jean, "Nul n'a jamais vu Dieu" (Prologue, 18), la Franc-Maçonnerie du Rite Écossais Ancien et Accepté a évité d'achopper sur cet écueil que représente la notion de  Dieu, Puissance inconnue et mystérieuse au sens initiatique  du  terme, que la raison humaine est aussi impuissante à définir qu'à nier . Au delà  de cette notion qui risque de diviser les esprits, elle a choisi une voie conforme à son idéal de « rassembler ce qui est épars ». Dans la Décla­ ration de Principes du Convent de Lausanne de 1875, on peut lire "La Franc-Maçonnerie proclame, comme elle l'a proclamé dès son origine, l'existence d'un Principe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers».

Nous avons ici un autre nom de l’Éternel, mais celui-ci ne saurait choquer une personne de bonne foi. De plus, le  Rite  Écossais Ancien et Accepté prouve son originalité dans ce sens qu'il s'efforce, méthodologiquement pourrait-on dire, de concilier  dans la  recherche de la connaissance la pensée intuitive et la pensée  rationnelle,  et c'est  par  là précisément qu'il permet de rassembler ce qui est épars.

Le principe d'immanence est accepté par le Rite : Dieu existe dans l'homme et l'homme est une partie du Tout, un maillon dans la chaîne cosmique. C'est ce principe d'immanence qui nous permet, en quelque sorte, de saisir le divin comme une donnée immédiate de la conscience. Mais l'immanence n'est pas une fin en soi : pour être effi­ cace, elle doit se transcender. En effet, c'est par la transcendance que nous pouvons réaliser l'expérience de la liberté qui nous est si chère.

Comme l'écrit Paul Naudon, "La Lumière (immanente) nous ouvre le chemin de la liberté métaphysique puisqu'en tant qu'existants et sujets purs nous transcendons le monde contingent des objets et  des états". La transcendance constitue une tension métaphysique de l'individu spiritualisant sa quête des origines et des causes, qui permet de mettre en place une ontologie de !'Être.

Comment peut-on accéder à cet état transcendental? Par le biais de l'initiation maçonnique, voie difficile s'il en est, puisqu'elle est unique­ ment à caractère individuel. mais combien enrichissante et efficace pour celui qui a reçu la lumière. Cette initiation, purement personnelle et intui­tive, pourrait cependant rapidement tourner au mysticisme. Le phénomène essentiel du mysticisme est constitué par l'extase, état dans lequel toute communication étant rompue avec le monde extérieur, l'âme a le sentiment de communiquer avec un objet interne, qui est l'être infini, l'être parfait. Cette voie, qui présente l'inconvénient de demeurer isolée, n'est pas celle de notre Ordre. En effet, le mystique se retranche  de  tout et n'est d'aucune utilité, sinon à lui-même.


Le franc-maçon, lui, entend rester au service de ses Frères et les aider dans leur quête de la Connaissance. Il ne peut donc souscrire à cette voie qui, automatiquement, l'écarte de la chaîne dont il est un vivant maillon, car elle ferait sauter cette chaîne. Et c'est précisément l'initiation maçonnique qui le garde de se retrancher de ses Frères. L'objet de l'initiation formelle est de conduire l'individu à la Connaissance par une illumination intérieure, je dis bien une et non l'illumination. C'est la raison pour laquelle le Rite use de symboles pour provoquer cette illumination par rapprochements analogiques.

Et c'est précisément là que l'Ecossisme diffère des religions. Ses symboles sont analysés, discutés, voire contestés parfois, mais nous savons tous que ce ne sont que des moyens d'arriver à la Connaissance ultime. Ce ne sont pas des révélateurs directs de la Vérité. Ils ne sont nul­lement contraignants et n'ont jamais valeur de dogmes. Grâce au jeu des correspondances qu'ils amorcent, par le biais de l'analogie, ils permettent de relier le visible à l'invisible, le connaissable à l'inconnaissable. Les véri­ tables secrets du Rite sont ceux que l'on doit apprendre à connaître peu à peu, en épelant les symboles. Il n'y a là aucun engagement à la pure contemplation intérieure, à l'extase, au mysticisme.

L'initiation rituelle nous met sur le chemin de l'initiation vraie, qui ne peut être que vécue et non apprise dans les livres, pour nous permettre d'accéder à la Connaissance absolue, autrement dit au divin, au sens métaphysique du terme. En s'efforçant de s'élever vers le Principe Créa­teur, dans cette marche ascensionnelle vers la Lumière où la voie intuitive est essentielle, la raison n'est pourtant jamais écartée. Dans la pratique de ses rituels, le Rite y fait constamment appel. C'est la leçon de nombreux symboles, dont celui du Compas qui s'applique au Volume de la Loi Sacrée, symbole de la plus haute spiritualité à laquelle aspire le Franc­ Maçon.


Mais le Rite Ecossais Ancien et Accepté n'use pas de la raison de la même manière que les religions ou que les systèmes philosophiques, qui tendent à la démonstration. L'Ecossisme n'affirme pas, ne démontre pas. Son appel à la raison ne se fait que sur le plan individuel. La franc-maçon­ nerie du Rite Ecossais Ancien et Accepté est un art de la pensée qui reste toujours en parfaite harmonie avec la voie intuitive de l'initiation.

C'est au franc-maçon d'apprendre cet art de la pensée. Rappe­ lons-nous ce précepte de l'instruction au 1° degré : "Chaque Maçon est appelé à construire par lui-même l'édifice de ses propres convictions. C'est dans ce but qu'il est initié à la pratique de !'Art de la pensée». Aucun raisonnement ne vient du dehors s'imposer à lui. Que ce soit illumination ou raison, la vérité du franc-maçon est immanente en lui.

Cette vérité ne risque pourtant pas de demeurer dans le relatif et le contingent. Elle y échappe et prétend à l'absolu par la voie même de l'Evangile de Jean. c'est-à-dire de la solidarité avec les autres hommes, avec le cosmos, en qui cette vérité est également immanente : c'est la voie de l'Amour, qui implique la tolérance compréhensive et l'humilité. Par son essence, la voie initiatique exclut à  la fois l'idée de  dogme et celle de prosélytisme. Et  ici encore, le Rite  Ecossais  Ancien et Accepté  se distingue de la majorité des religions et des cultes.  Il  respecte  la liberté  de l'individu et impose le respect de  sa dignité. La liberté totale,  de  pensée et de conscience, est la seule valeur d'ordre métaphysique affirmée  par  le Rite pour la recherche de la Connaissance et de la Vérité. Le Rite Écossais Ancien et Accepté constitue donc une  synthèse harmonieuse entre les différents systèmes philosophiques ou religieux. Il représente la voie moyenne illustrée par le pavé mosaïque qui engage l'initié à tenir compte des extrêmes, le noir et le blanc, et à che­ miner entre les deux, sur la voie étroite. Car la Vérité n'est pas une, elle est faite d'une multitude de notions, souvent contradictoires. Ceci se manifeste dans le principe central de notre système. celui de la Divinité, représenté par ce beau symbole du Grand Architecte de l'Univers.


Le Dieu des religions et des philosophies a tiré le monde du Néant. Il est avant tout le Créateur, par une opération qui dépasse notre raison et notre faculté de concevoir. Le Grand Architecte de l'Univers, lui, n'est pas une idole, mais un principe supérieur à l'entendement humain. Il ne prétend pas créer. Il agence selon un certain Ordre des matériaux existants mais inorganisés: Ordo ab Chao, comme l'annonce la devise du Rite. C'est un organisateur, un constructeur, rôles accessibles à notre entendement sans heurter notre raison. C'est le symbole des lois et des forces qui président à l'évolution universelle et qui organisent le cosmos d'une façon toujours plus harmonieusement adaptée aux conditions de la vie.

De plus, il réunit les esprits sans les diviser, puisque c'est un symbole (et un symbole, par définition, peut s'interpréter selon les convictions et l'état d'avancement de la réflexion de chacun), permettant à chaque adepte d'y trouver ce qu'il cherche. Et, au lieu de diviser les hommes, ce symbole aboutit à un principe d'intelligibilité, de compréhension du monde, donc d'union. Selon ce principe ordonnateur, le franc-maçon s'efforce de se conformer à un ordre, d'agir selon des règles pour créer son Temple intérieur. Par la raison et la foi, il accède au sacré. C'est ainsi que se met en place l'initiation : l'adepte n'essaie pas, tel le démiurge néo-platonicien ou gnostique, de dominer la nature et de transformer le monde ; bien plutôt, il apprend à dominer sa nature et à se transformer pour porter sur le monde un autre regard.

Les croyants de toutes les religions peuvent l'assimiler à Dieu,  les déistes y rencontrer le Créateur révélé (qui n'est pas nécessairement Dieu), les philosophes qui font de l'humanisme une religion sans dieu l'interpréter comme la conscience collective de l'humanité, les spiritualistes y voir l'intelligence suprêmes âme et moteur du monde. Rien ni personne  ne  viendra  leur  dire qu'ils sont  dans  le  vrai  ou  dans l'erreur.

Quelle autre religion ou quel autre système de pensée peut se targuer d'être aussi universel ? L'enseignement initiatique du Rite Ecos­ sais Ancien et Accepté est incomparable aux autres ordres d'enseignement.  Il  n'a   pas  pour  but de  révéler  une ou des vérités contingentes se rapportant à des objets finis, saisissables par des liens de causalité. Son but vise à la Vérité infinie sans prétendre à sa  possession,  mais  en offrant les éléments et les moyens d'y accéder. C'est davantage une invitation à la recherche que la révélation systématique du résultat  de cette recherche. Et cet effort auquel invite le Rite, par le caractère infini de son but, est lui-même  infini.  Il embrasse dans son entier toute la  vie et tout le devenir de l'individu, et le rattache au Principe supérieur qui nous régit.


Ainsi le Franc-Maçon du Rite Écossais Ancien et Accepté est-il autorisé se considérer comme une émanation directe ou comme une incarnation du Grand Architecte de l'Univers.  Le franc-maçon  est fondé à s'identifier avec le Principe créateur pour agir en lui et par lui. Si son initiation est bien comprise, il peut vraiment se dire "fils de Dieu", c’est à-dire "fils de Lumière".

Hubert Greven


L'Universalisme du Rite Ecossais Ancien et Accepté, Hubert Greven, 33e
L'Universalisme du Rite Ecossais Ancien et Accepté, Hubert Greven, 33e
0 comentário

Posts Relacionados

Ver tudo

コメント

5つ星のうち0と評価されています。
まだ評価がありません

評価を追加
bottom of page