Les agressions physiques contre les Afro- Américains étaient monnaie courante.
Parmi la longue liste des célébrités dont l’appartenance est avérée : Duke Ellington, Count Basie, Ben Webster, Eubie Blake, Earl Hines, Lionel Hampton, Cab Calloway, Oscar Peterson, Kenny Clarke, Nat King Cole.
Chez les bluesmen : Memphis Slim, Howlin’ Wolf, Fred McDowell, Screamin’ Jay Hawkins, etc.
Il y en eu beaucoup, dans l’infinité de styles que recoupe la musique noire américaine. Dans le genre variété on doit nommer Joséphine Baker, initiée au Droit Humain.
Du côté de la souche européenne : Glen Miller, Paul Whiteman, Irving Berlin, Jérôme Kern. D’autres patronymes surgiront au fil des recherches.
N’oublions pas les simples accompagnateurs, musiciens de l’ombre parce que souvent anonymes, ni les gens du métier tels que les managers, organisateurs de concerts, hommes de radio et consorts.
Notons qu’au plus fort de la ségrégation il y eut des Blancs pour s’insurger contre le racisme, ainsi ce fermier franc-maçon qui sauva William Handy du lynchage.
Les agressions physiques contre les Afro-Américains étaient monnaie courante. Certains endroits en connaissent toujours.
La relation jazz-Prince Hall s’est infléchie par rapport aux décennies d’avant-guerre.
Les enjeux sont différents. On en saura peut-être plus au gré des échanges entre les deux rives de l’Atlantique. À suivre. J.T.
Comments