S'il faut souligner qu'à l'heure actuelle les compagnonnages et les obédiences maçonniques n'ont aucun lien fonctionnel, ce ne fut pas toujours la réalité.
Ainsi, n'en déplaise à certains de mes "amis" et "frères" compagnons qui écrivent anonymement sous l'autorité collective d'une société compagnonnique (le courrier étant envoyé par un Pays dont j'ai par ailleurs assisté à l'exaltation maçonnique) pour dénoncer en trois pages mon erreur lorsque je signale simplement cette proximité, l'idée de la parenté entre les deux était tellement bien établie dans l'esprit des compagnons que dans son rituel de 1895, l'Union Compagnonnique suggère que pour les initiations, "les Sociétés Compagnonniques s’adresseront d’une façon officielle aux vénérables des Loges pour obtenir la mise à leur disposition de ces bâtiments qui sont préférables à tous autres par leur disposition particulière qui est la copie de ce que doivent être nos ateliers symboliques, offrant toute la sécurité indispensable aux travaux de réception et possédant un matériel qui peut être avantageusement utilisé au profit de nos cérémonies."
Au paragraphe suivant, on lit d'ailleurs l'affirmation, sans l'ombre d'un doute, que la franc-maçonnerie est d'origine compagnonnique, ce qui laisse à penser que les Pays d'alors entendaient par ces "mises à disposition" de locaux faire en quelque sorte rembourser cette dette aux francs-maçons.
Autant je comprends que les compagnons de la fin du XIXe siècle aient pu croire sincèrement à cette vision "historique", autant quand je vois aujourd'hui des compagnons "double-casquette" me faire aussi honteusement la chasse quand je rappelle simplement ces "interférences", je me dis qu'il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume du Danemark
Ciao mes Frérots, je ne vous oublie pas
@Jean-Michel Mathonière
コメント