Les francs-maçons se réclament du grand maître des Templiers, capturant l'héritage de ces chevaliers et revendiquant la succession du mouvement qui défiât la puissante Église.
Cependant, les mythes de la faux ose-Croix, du passé opératif, et des Templiers demeurent des légendes, sans aucune survivance crédible de ces chevaliers.
Cette association, popularisée au XVIIIe siècle, trouve son origine dans l'attrait du public pour l'histoire des ordres chevaleresques, en particulier celui des Templiers.
André Michel Ramsay, un frère écossais à Paris en 1736, publie un Discours postulant une nouvelle origine de la franc-maçonnerie liée aux croisés de la guerre sainte, éloignant ainsi la tradition des bâtisseurs de cathédrales.
L'idée d'une chevalerie maçonnique n'a pas toujours été prise au sérieux par les aristocrates de l'époque, certains la considérant avec scepticisme.
Les grades maçonniques attribuant la succession de l'ordre du Temple apparaissent dès 1750, et en Allemagne, la Stricte Observance templière donne naissance au Rite écossais rectifié.
De nos jours, les ordres du Temple sont nombreux, allant de l'anecdotique au sinistre. Cependant, quand les francs-maçons "jouent aux Templiers", c'est davantage un exercice symbolique, sans réelle implication ou danger pour eux-mêmes.
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