Une publication partagée samedi sur un groupe Facebook dédié aux symboles des bâtisseurs m'a, une nouvelle fois hélas, montré combien la majorité des francs-maçons français cultivent les croyances en matière de symbolisme et d'histoire maçonniques plutôt que l'esprit critique et l'incertitude relative de leurs savoirs.Il s'agissait en l'occurence d'une gravure représentant la lettre G au milieu du compas et de l'équerre entrecroisés, gravure datant de 1525 et provenant d'un ouvrage touchant à la Géographie. Mon but était justement de pointer les œillères qui trop souvent conditionnent nos interprétations.
Je réitère l'expérience aujourd'hui avec une autre image provenant du même diaporama de la conférence que j'ai donnée à la BnF en 2017, dans le cadre de la Seconde conférence mondiale sur le fraternalisme, la franc-maçonnerie et l'histoire, sous le titre "La pierre et le compas".
À votre avis, cette gravure d'un ouvrage français datant de 1571 et représentant une femme construisant une muraille, accompagnée des outils symboliques que sont la règle, du compas, de l'équerre et du fil à plomb, est-elle la preuve que la franc-maçonnerie féminine existait déjà ? Je viendrai ramasser les copies ce soir…
@Jean-Michel Mathonière - la page